Peu de lois ont suscité autant de passion que celle de 1998 sur la réduction du temps de travail. Conçue pour diminuer le chômage, elle est certainement biaisée par une analyse économique contestable, qui considère le travail comme un gâteau à partager. Les auteurs, l’un président de l’association Croissance Plus et l’autre économiste, veulent démontrer que la démagogie n’est plus de mise et que la suppression des 35 heures est nécessaire pour favoriser la compétitivité française et l’emploi. La question étant de savoir si les Français travaillent moins que les autres Européens.