Ma mission est de créer et développer l’offre diversité de JLO Conseil. Il s’agit d’aider les entreprises à faire un état des lieux de leurs pratiques, par exemple de recrutement ou de promotion, dans les domaines de la diversité et de la lutte contre les discriminations : vérification de la légalité des pratiques, lutte contre les stéréotypes… Les clients potentiels sont les services RH des entreprises, plus particulièrement ceux des grandes entreprises.

Pour celles qui évoluent sur un marché du travail en tension, la recherche de la diversité et de l’égalité est un argument pour attirer ou retenir les salariés. Ce peut être également un atout vis-à-vis de leur clientèle.

L’offre se construit entreprise par entreprise autour de l’idée que la diversité est un avantage concurrentiel. J’aimerais également travailler sur des sujets émergents comme le fait religieux ou l’orientation sexuelle.

Ce ne sera pas une coupure, puisque je continuerai de travailler bénévolement pour la charte et son développement au niveau européen. En outre, mon travail à la charte et à JLO présente des similitudes. Avec tout de même deux gros changements. Je serai désormais plus proche des entreprises que je ne l’étais à la charte.

J’ai également maintenant un chiffre d’affaires à réaliser. Mais la voie a été ouverte par IMS, l’Association française des managers de la diversité (AFMD) ou encore le label Diversité : les entreprises sont maintenant prêtes à admettre que la diversité est un marché.

C’est un jugement assez caricatural. D’abord, la charte ne cible pas seulement les jeunes diplômés issus de l’immigration, mais s’intéresse à toutes les diversités. Or nous avons obtenu des avancés pour les femmes ou les personnes handicapées. Mais il est vrai que, sur le terrain des origines, les choses ont peu évolué, faute d’un portage politique. Car en France, la question des origines est uniquement traitée d’un point de vue social, c’est-à-dire par le prisme du quartier.