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Actualités | publié le : 01.07.2014 | É. S.

Le constructeur a signé un accord revalorisant les congés de fin de carrière et les indemnités d’incitation à la mobilité externe sécurisée.

Huit mois après la signature de son “Nouveau contrat social”, PSA et l’ensemble des organisations syndicales ont signé, le 26 juin, un accord améliorant certaines mesures “d’adéquation des emplois et des compétences”. En premier lieu, le congé de maintien dans l’emploi des salariés âgés (lire p. 23). Celui-ci sera allongé d’un an, et revalorisé pour les salariés du site de Rennes confronté depuis le début de l’année au chômage partiel (environ vingt jours au premier trimestre). En outre, l’accord a rouvert la possibilité pour les ouvriers polyvalents de bénéficier de ce “congé seniors”, possibilité suspendue fin avril compte tenu du nombre important de demandes. Plus de 800 salariés seniors ont adhéré au congé, et 565 demandes sont en cours de traitement.

Plates-formes territoriales de mobilité

En outre, l’accord double l’indemnité de départ (de trois à six mois de salaire) pour les salariés appartenant à un emploi sensible qui quittent l’entreprise dans le cadre d’une mobilité externe sécurisée. Si ce dispositif n’a pour l’instant séduit qu’une petite dizaine de salariés, le constructeur en espère 250 en 2014. Pour cela, cinq plates-formes territoriales de mobilité et de transitions professionnelles sont en déploiement depuis le mois de mai. Elles ont pour mission de développer des passerelles avec des entreprises partenaires et aussi de prendre en charge la formation des jeunes, puisque PSA renoue avec l’alternance, stoppée depuis quelques années, et envisage de recruter 1 120 alternants en 2014.

Le bilan de l’application du Nouveau contrat social indique également que 650 mobilités internes géographiques ou fonctionnelles ont été enregistrées depuis le début de l’année, sur un objectif, pour 2014, de 1 200 mutations. Celles-ci se font sur la base du volontariat mais, « pour les opérateurs, il s’agit souvent d’aller faire le même travail sur un autre site, sans réelle évolution », regrette Ricardo Madeira, DSC CFDT. Plus de 500 salariés sont néanmoins engagés dans un cursus de reconversion, dont 225 ont été lancés depuis janvier. Conséquence de ces différentes mesures et des « recrutements ciblés », indique l’accord dans son préambule, 17 % des effectifs sont aujourd’hui sur des emplois sensibles, contre 24 % fin 2013.

Auteur

  • É. S.