Ainsi que le prévoyait le plan d’actions pour les mobilités actives (Pama) présenté en mars dernier par le ministère de l’Écologie, l’indemnité kilométrique pour les salariés se rendant au travail à vélo a été lancée le 2 juin. Fixée à 25 centimes par kilomètre parcouru, elle n’est pas cumulable avec un remboursement de l’abonnement aux transports collectifs, sauf s’il s’agit de trajets complémentaires (vélo + train par exemple). Une vingtaine d’entreprises se sont portées volontaires. Résultats des courses fin 2014.

La fédération patronale des entreprises du médicament (Leem) a conçu des webdocumentaires sur “l’alternance dans la pharma”. À quoi ressemble l’alternance dans l’industrie pharmaceutique ? Pourquoi faire le choix de l’apprentissage ? Comment rédiger une lettre de motivation et son CV ? Quels sont les bons conseils des recruteurs ? Cette action est conduite dans le cadre de l’accord pour le développement de l’emploi et des compétences (Adec) signé par l’État et les partenaires sociaux de la filière et visant à développer l’alternance. <www.leem.org>

Selon la Dares, 297 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été comptabilisés en 2012 dans le secteur privé (+ 0,8 % en un an, contre+ 2,5 % entre 2010 et 2011). Les niveaux de formation à l’entrée et celui du niveau de formation visés poursuivent leur hausse. En 2012, les jeunes titulaires d’un bac ou équivalent ou d’un diplôme du supérieur représentent 39 % des entrées, soit + 8 points par rapport à 2010. Cependant, malgré un certain recul, les jeunes ayant au plus un diplôme de niveau CAP-BEP restent les principaux bénéficiaires des nouveaux contrats (61 %). Enfin, 31 % des alternants préparent un diplôme de l’enseignement supérieur (+ 6 points en deux ans).

Au moment du diagnostic d’un cancer, huit personnes sur dix avaient un emploi, selon une enquête de l’Institut national du cancer (INCa) et de l’Inserm auprès de 4 349 personnes atteintes de la maladie. Deux ans plus tard, elles ne sont plus que six. De plus, la gravité du cancer accentue les inégalités : pour un cancer de « bon pronostic », le taux de maintien en emploi est de 89 % pour les cadres et de 74 % pour les métiers d’exécution, contre 48 % et 28 % pour les cancers de « mauvais pronostic ».

Fait rare au Conseil économique social et environnemental (CESE), un projet d’avis sur le dialogue social (lire Entreprise & Carrières n° 1196) n’a pas été adopté. Sur 168 suffrages exprimés, 79 ont soutenu l’avis, 73 se sont abstenus et 16 s’y sont opposés. Or, pour que l’avis soit adopté, les votes “pour” devaient représenter la moitié des suffrages. La CGT et le groupe des entreprises se sont abstenus, la CFTC et FO ont voté contre.

Le rapporteur de l’avis, Jean-Luc Placet, président d’IDRH et du Syntec, évoque plusieurs raisons à ce rejet : une hostilité « corporatiste » des confédérations au rôle plus important que le CESE voulait s’assigner dans le dialogue social, le refus de la CFTC d’aller vers les accords majoritaires, le refus du Medef de financer le dialogue social territorial, et, plus généralement, un climat social peu favorable à l’adoption d’un avis « audacieux ».