Selon le ministère des Affaires étrangères et européennes (1), 1 642 953 Français étaient établis hors de France en 2013, soit une augmentation de près de 35 % au cours des dix dernières années, (+ 3 % en moyenne par an).

Si les expatriés (2) sont majoritairement des hommes (54 %), les femmes sont de plus en plus nombreuses à partir à l’étranger au fil des années. Un constat qui se vérifie notamment auprès des jeunes femmes expatriées (54 % des moins de 25 ans et 52 % des 26-40 ans).

Parmi la population expatriée, les titulaires d’un master sont largement majoritaires (41 %) suivis des diplômés de l’enseignement supérieur ou de niveau Bac + 2 ou + 3 (32 %) et des titulaires d’un doctorat (12 %).

En 2013, 8 expatriés sur 10 exerçaient une activité professionnelle. Parmi cette population, les cadres d’entreprise (33,33 %) et les cadres de la fonction publique et les professions intellectuelles et artistiques (14,96 %) sont les plus représentés.

Les États de l’Union européenne demeurent la première destination des Français de l’étranger (38,2 %) en raison, notamment, de la proximité géographique, culturelle et de l’harmonisation des démarches administratives (1). Le nombre de Français résidents y reste stable. Les plus fortes hausses sont observées à Malte (+ 10,7 %), en République tchèque (+ 9,2 %) et en Estonie (+ 8,3 %)

L’Afrique du Nord (6,2 % de la population expatriée), l’Amérique du Nord (13 %), l’Asie-Océanie (7,6 %) et l’Europe hors Union européenne (12,2 %) sont, en 2013, des régions qui ont enregistré des taux de croissance d’environ 4 % du nombre de Français vivant sur leur territoire. En région Asie-Océanie, où les Français dépassent aujourd’hui les 125 000 inscrits au registre des Français établis à l’étranger, l’augmentation s’est élevée à 4,2 % avec des pointes en Malaisie (13,8 %), Corée du Sud (19,3 %) et Birmanie (63,1 %)

La principale motivation (2) d’un séjour à l’étranger demeure le facteur professionnel (42 %) devant l’envie de découvrir de nouveaux pays et de s’enrichir culturellement (36 %).

Le désir de suivre son conjoint (27 %), l’ambition d’augmenter ses revenus (18 %) ou d’apprendre et de perfectionner ses langues étrangères (11 %) font également partie des facteurs de motivation des expatriés. Enfin, pour 18 % d’entre eux, le départ à l’étranger résulte d’une mobilité professionnelle au sein de l’entreprise ou l’administration et, pour 7 %, d’un souhait de poursuivre ses études à l’étranger.