Les moins de 30 ans ne représentent que 19 % des salariés de l’économie sociale et solidaire (ESS), et 608 000 personnes devraient partir à la retraite d’ici à 2020. Face à cet enjeu démographique, l’Udes (Union des employeurs de l’économie sociale) a signé le 21 février un accord sur l’insertion professionnelle et l’emploi des jeunes dans l’ESS avec la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et FO (la CGT est non-signataire). L’ESS étant présente dans de nombreuses branches, c’est à elles que s’adressent la plupart des recommandations du texte.

En ce qui concerne l’accès à l’emploi, les partenaires sociaux souhaitent que les branches réservent « une part significative » des POE collectives aux jeunes. Concernant le contrat de génération, ils « demandent aux branches professionnelles d’ouvrir des négociations » ou d’intégrer cette thématique dans leur accord de GPEC d’ici à six mois.

Sur le maintien dans l’emploi et afin de diminuer le recours au travail à temps partiel, les signataires recommandent notamment la mutualisation – groupements d’employeurs, multisalariat… –, très adaptée aux multiples petites structures de l’ESS.

Enfin, ils engagent les branches à inciter les entreprises de 50 à 300 salariés à entamer des négociations sur la GPECQ (compétences et qualifications).