La question de l’emploi sera le fil conducteur de la deuxième “grande conférence sociale” qui se tiendra les 20 et 21 juin au Conseil économique, social et environnemental, à Paris. Chacune présidée par un ministre, les six tables rondes traiteront respectivement de l’emploi et de la formation professionnelle ; des conditions de travail ; des filières d’avenir ; des retraites et de la protection sociale ; du service public et de l’Europe sociale.

Comme l’année dernière, la conférence sera précédée d’une réunion sur le dialogue social entre les partenaires sociaux représentatifs et le président de la République. Y sera notamment abordée la réforme de la représentativité des organisations pa ? tronales. Ces dernières doivent remettre leurs propositions à cette occasion.

Au cours de la table ronde sur l’emploi, il sera notamment question des emplois d’avenir et des contrats de génération, ainsi que de la prise en charge, de l’accompagnement et de la formation des demandeurs d’emploi. Le “compte personnel formation” sera également à l’ordre du jour.

Les participants à la table ronde sur les retraites pourront s’appuyer sur le rapport de la commission Moreau, chargée de réfléchir à la réforme des retraites. Le Premier ministre a déclaré qu’aucune décision ne serait prise avant la fin de l’été.

De même, la question des filières d’avenir a été défrichée par un rapport commun signé de la CFDT, de la CFTC, de la CFE-CGC, du Medef, de la CGPME et de l’UPA (lire Entreprise & Carrières n° 1147 du 04 mai 2013).

En revanche, ceux qui plancheront sur les conditions de travail, sous la férule de Jean-Christophe Sciberras, président de l’ANDRH, ne pourront vrai semblablement pas bénéficier de l’accord sur la qualité de vie au travail, négocié depuis plusieurs mois par les partenaires sociaux.