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LA MOTIVATION DES SALARIÉS FRANÇAIS EN BERNE, SELON UNE ÉTUDE

Actualités | publié le : 18.06.2013 | V. L.

En temps de crise, l’attachement des salariés européens à l’égard de leur entreprise est davantage une fidélité « par défaut », selon le baromètre Edenred-Ipsos publié le 12 juin.

Avec un taux de chômage atteignant 10,9 % dans l’Union européenne, la préoccupation à l’égard de l’emploi s’accroît dans les pays européens. Pour 44 % des salariés allemands (+ 10 points par rapport à 2008) et 50 % des salariés italiens (+ 21 points), le maintien de l’emploi est aujourd’hui une préoccupation majeure, selon le huitième baromètre Edenred-Ipsos 2013 sur le bien-être et la motivation des salariés européens*.

Pouvoir d’achat

Quant aux salariés français, 58 % d’entre eux pensent qu’il leur serait difficile de retrouver un emploi comparable en cas de chômage. En outre, leurs attentes à l’égard du pouvoir d’achat sont massives : 67 % des salariés français se déclarent insatisfaits sur ce point et, pour la moitié d’entre eux, leur niveau de salaire est leur principale préoccupation professionnelle.

Autre enseignement de l’étude, les salariés européens sont très largement fidèles à leur entreprise : 58 % des salariés français déclarent ne pas songer à la quitter, 60 % en Allemagne et 66 % en Belgique. Mais, selon Ipsos, c’est une loyauté « par défaut », dans la mesure où elle s’accompagne d’une insatisfaction plutôt plus élevée que l’an passé à l’égard de la situation professionnelle, la mobilité étant associée à une prise de risque.

Par ailleurs, la motivation des salariés est inégale selon les pays. En France, en Italie et en Espagne, « on observe un déséquilibre marqué entre le sentiment d’implication des salariés et celui d’être, en parallèle, reconnu : seuls 43 % des salariés français, 48 % des italiens et 49 % des espagnols se déclarent satisfaits de la reconnaissance de leur implication », observe l’étude. Et cette « frustration » semble même être maximale en France, où seuls 23 % des salariés attribuent une note de 8 à 10 à leur qualité de vie au travail (contre 42 % des salariés allemands, 40 % des britanniques, 31 % des espagnols, par exemple).

De plus, 38 % d’entre eux affirment que leur motivation diminue, « un taux record parmi les six pays du baromètre », souligne l’institut.

* 7 200 salariés européens (allemands, belges, britanniques, espagnols, français et italiens) ont répondu à une enquête en ligne réalisée du 18 février au 15 mars 2013.

Auteur

  • V. L.