Le marché du travail s’est tendu pour les jeunes diplômés en 2012. Fin avril 2013, ils n’étaient que 39 % à être en emploi, contre 43 % en 2012 à la même période, d’après une enquête de l’Afij menée auprès de ses adhérents, publiée le 3 juin. Ces taux varient selon le niveau d’études : l’accès à l’emploi à six mois est meilleur pour les diplômés de niveau bac + 2 (42 %) et bac + 3 (49 %), que pour les masters 1 (28 %). Les femmes sont plus nombreuses à être en emploi que les hommes, mais accèdent moins souvent à des CDI ou à des postes de cadres. L’Afij constate, « depuis plusieurs années maintenant, que les femmes privilégient le fait d’être en emploi par rapport à la qualité de l’emploi, contrairement aux hommes ». Globalement, le taux d’accès à un CDI est de 22 % pour les jeunes en emploi, quand il était de 27 % pour les diplômés de la promotion 2011.

Une donnée ne change pas d’une année sur l’autre : la moitié des jeunes qui travaillent déclarent que leur emploi est en adéquation avec leur projet professionnel.

Enfin, parmi les jeunes sans emploi à fin avril 2013, 45 % avaient occupé un emploi temporaire depuis l’obtention de leur diplôme, en majorité de moins de trois mois, et, dans 6 cas sur 10, il s’agissait d’une emploi d’attente.