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Enquête

Prestataires : le marché reste difficile à lire

Enquête | publié le : 28.05.2013 | L. G., L. P.

→ « La profusion des opérateurs est un problème ; nous sommes beaucoup trop sollicités commercialement, tant par téléphone que par mail. C’est chronophage, voire agaçant et souvent inutile », assure une RF de PME de haute technologie. Un avis partagé par une RF du secteur bancaire : « On a vu augmenter les appels de prospection des organismes de formation, qui peuvent avoir tendance à engorger les services de formation. C’est le seul problème. Notre centrale d’achats fait le tri au niveau national, mais je travaille aussi avec des acteurs locaux. Je reçois un nouveau prestataire par mois, pas plus, afin de suivre l’évolution des acteurs de la formation. »

→ De même, certains tarifs pratiqués soulèvent toujours des questions : « Certains prestataires continuent d’appliquer des coûts aberrants, à 1 800 euros la journée de formation, même pour des actions de 20 à 30 jours. J’ai récemment refusé l’offre d’un avocat à 3 000 euros la journée. Il s’agissait d’intervenir sur un point précis en droit commercial. Le sujet était technique, certes, mais cela reste du droit ! La différence, en temps de crise, est que les organismes ne facturent pas tous intégralement les jours de conseil passés à venir nous rencontrer, en plus des jours de formation proprement dite. »

→ Pour autant, les RF de grosses entreprises ayant une logistique interne de sélection des prestataires, ancienne et aboutie, ne s’inquiètent pas du nombre en tant que tel : « Le nombre de prestataires n’est pas vraiment un problème, car chaque entreprise a son panel de fournisseurs, avec lesquels elle noue des relations de partenariat durable. Cela dit, le marché aurait tout intérêt à se rationaliser, ce qui ne me semble pas être la tendance », estime une RF d’un grand constructeur automobile.

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  • L. G., L. P.