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Éditorial

Flexibilité négociée

Éditorial | publié le : 16.04.2013 | Gina de Rosa

Une « grande avancée » : c’est ainsi que le ministre du Travail a présenté son projet de loi sur la sécurisation de l’emploi devant les parlementaires, une « casse sociale » ont répondu les syndicats non signataires de l’accord interprofessionnel du 11 janvier… Et les DRH, les praticiens qui devront mettre en musique les termes de la loi, qu’en pensent-ils ? Le sondage, réalisé par Inergie pour Entreprise & Carrières avec les adhérents de l’ANDRH, fait ressortir tout d’abord qu’ils voient dans l’objectif de cette loi une volonté de flexibiliser l’emploi (54 %) avant celle de sécuriser les parcours des salariés (44 %). Les DRH perçoivent donc un certain déséquilibre.

Quelles sont les dispositions qui recueillent le plus de suffrages ? Celles qui apporteront de la flexibilité dans leur gestion des ressources humaines : les accords de maintien dans l’emploi et ceux de mobilité interne. Deux dispositions qui évitent par ailleurs la mise en place d’un PSE, mais qui nécessitent d’être négociées. En revanche, ils ne se font pas d’illusions sur la possibilité de recueillir un accord majoritaire lors des discussions sur un plan social : ils jugent cette disposition sans incidence, voire contre-productive. Idem pour l’homologation dudit plan par la direction du travail. À l’heure de mettre en place ces mesures, les DRH pourront véritablement mesurer la qualité du dialogue social dans leur entreprise.

Auteur

  • Gina de Rosa