Le groupe Safran a signé, le 28 mars, un accord-cadre européen en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes destiné à s’appliquer dans 13 pays du continent. Il met l’accent sur l’accueil des stagiaires, des doctorants – l’accord prévoit une augmentation du nombre de thèses proposées – et fixe un seuil de 2 000 alternants accueillis par an. Un engagement qui ne devrait pas être difficile à tenir puisque, rien qu’en France, Safran en recrute 3 000. « Mais notre objectif est de maintenir cette politique de manière durable », explique Jean-Luc Bérard, le DRH du groupe.

Un « processus d’accompagnement et de suivi des jeunes accueillis en formation », ainsi qu’une reconnaissance des « accompagnants » devront également être mis en place.

De même, le parcours d’intégration pour les jeunes embauchés sera étendu dans toutes les entités européennes, de façon à garantir partout, indique le DRH, « le principe d’un temps prédéfini de formation et de connaissance du groupe » au cours des premières années de présence.

Signé avec le syndicat européen Industriall (textile, chimie, industrie), qui a représenté toutes les organisations syndicales des 13 pays concernés, cet accord sera décliné par des plans d’action locaux. Et notamment, en France, dans le prochain accord “contrat de génération”, dont la négociation démarre le 15 avril.