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MICHELIN ANTICIPE LES BAISSES D’ACTIVITÉ

Actualités | publié le : 26.03.2013 | ÉLODIE SARFATI

Un accord-cadre va permettre aux sites confrontés à des baisses de charge de récupérer les journées non travaillées, mieux indemnisées.

Pour éviter le chômage partiel, Michelin a signé le 11 mars avec la CFDT et la CFE-CGC un accord-cadre instituant un report des jours non travaillés. Une souplesse que le groupe avait déjà mis en place à Épinal en 2012, mais qui n’existait pas au niveau national. Le principe ? En cas de baisse d’activité, un site pourra imposer des jours non travaillés aux salariés, dans la limite de 15 jours par an, et rémunérés à 100 %. Les salariés doivent ensuite travailler ces jours, à hauteur de 75 %, soit 11,25 jours maximum, étalés sur les quatre ans qui suivent. Ce taux pouvant être abaissé à 60 % si le salarié compense la différence en utilisant des jours épargnés sur son CET. Et, en cas d’arrêt d’activité de plus de 15 jours, Michelin mettra en place du chômage partiel, rémunéré à 75 % du salaire brut. « Il s’agit d’un accord-cadre, chaque site devra obtenir l’aval des organisations syndicales locales pour appliquer ce dispositif », explique Patrick Bovolenta, délégué syndical central CFDT. Une sécurité pour ce syndicat, qui a signé « pour montrer à la direction, notamment mondiale, que nous sommes capables de nous adapter ».

Auteur

  • ÉLODIE SARFATI