Faut-il tenir compte du salaire des collaborateurs situés dans le pays d’origine, de celui des salariés locaux ou de celui d’expatriés travaillant déjà dans le pays d’accueil ? Pour aider les entreprises dans leur politique de mobilité, ECA international, spécialiste de la gestion de l’expatriation, publie un guide en anglais sur son site*.

Accessible gratuitement, le National Salary Comparison permet aux DRH de comparer la rémunération et le niveau de vie des cadres dans 55 pays. Les résultats de l’étude sont calculés sur une base en euros et les indices du coût de la vie sont établis par rapport au prix du panier moyen en Belgique. Les données sur les salaires locaux ont été fournies par le cabinet Towers Watson. Le rapport révèle que le niveau de vie d’un expatrié peut varier d’un pays à l’autre selon son niveau de séniorité. Et souligne la nécessité de prendre en compte, dans les politiques de rémunération, non seulement les facteurs locaux (fiscalité, sécurité sociale, coût de la vie…), mais aussi le rapatriement ou la réalisation de missions consécutives, par exemple dans un pays voisin où les conditions salariales peuvent s’avérer moins avantageuses. Sans oublier que les salaires augmentent plus vite dans certains pays, comme la Chine, qu’en Europe ou aux États-Unis.