Les 413 salariés d’Electrolux à Revin (Ardennes) restent encore sur la défensive, même si le groupe suédois a affirmé qu’il ne quitterait le site qu’en ayant trouvé un repreneur sérieux. Cette annonce a été faite le 11 mars par le cabinet d’Arnaud Montebourg, après une réunion à Bercy. En octobre 2012, la fermeture de l’usine avait été annoncée avec une délocalisation de l’activité, la production de lave-linge, en Pologne en 2014.

« Electrolux a garanti qu’il était à la recherche d’un partenaire industriel à Revin pour investir avec lui », précise Christophe Giboni, responsable CFE-CGC.

Electrolux a accepté en outre de tester à Revin la fabrication de deux nouveaux produits pour maintenir le chiffre d’affaires. Aujourd’hui, ce sont des sous-traitants qui fournissent Electrolux sur ces gammes. C’était justement les diversifications que proposait le groupe de travail constitué par le directeur Europe, l’intersyndicale CFDT-CGT-CFE-CGC et le cabinet Syndex, qui ont planché ensemble sur des solutions alternatives avec le soutien du ministère du Redressement productif. Ils ont poursuivi le travail initié début 2012, à la demande des syndicalistes inquiets de la baisse des ventes, pour explorer les pistes internes de relance.

Les engagements pris par Electrolux ont été actés lors du CCE du 14 mars.