La qualité du travail a-t-elle la même signification dans les pays voisins de la France ? C’est la réponse à cette question que l’association Entreprise & Personnel décrypte dans une étude publiée le 28 février*. Elle compare les pratiques de quatre pays : Italie, Grande-Bretagne, Allemagne et France. Cette dernière privilégie une approche managériale, ce qui s’explique notamment par les attentes élevées des salariés français à l’égard de leur travail et de leurs managers en termes d’accompagnement.

Pour les autres pays, d’autres approches dominantes sont observées dans les entreprises : celle qui vise à améliorer la qualité de vie personnelle (en Italie) ; celle qui met en œuvre des leviers qui agissent directement sur la santé et la sécurité des salariés (privilégiée en Allemagne) ; et celle qui interroge la qualité de l’emploi. En Grande-Bretagne, deux cas sur trois se focalisent sur la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée.

Toutes ces caractéristiques, qui relèvent de la stratégie des entreprises, sont en lien avec des leviers d’action comme le salaire, le temps de travail, les qualités intrinsèques du travail et les perspectives professionnelles.