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NAO : 3 % D’AUGMENTATION CHEZ TOTAL

Actualités | publié le : 08.01.2013 | HÉLÈNE TRUFFAUT

L’accord sur les salaires 2013, moins favorable que celui de l’année dernière, a tout de même abouti à une hausse globale assez confortable pour 19 000 salariés du groupe pétrolier.

Une enveloppe d’augmentations d’un montant d’« au moins 3 % de la masse salariale » : c’est le cadeau de Noël de Total aux salariés des UES Amont/Holding (exploration et production), Aval (raffinage, chimie, marketing) et Total Petrochemicals France (pétrochimie).

Quelque 19 000 collaborateurs sur les 35 000 œuvrant dans l’Hexagone sont concernés par les termes de cet accord, signé le 18 décembre par la direction du groupe et trois organisations syndicales : CFDT et CFE-CGC pour les UES Aval et Amont/Holding, auxquelles s’est jointe la CFTC pour l’activité pétrochimique. Le texte porte également sur la rémunération minimale annuelle garantie à 23 600 euros (+ 3 %). Les salariés feront, en revanche, une croix sur la prime de 1 200 euros qui leur avait été octroyée lors de la précédente NAO.

Une relative insatisfaction

Le Sictame-Unsa (OS représentative de l’UES Amont/Holding) et la CGT (représentative dans les trois UES) n’ont pas signé l’accord. Celle-ci estime « hautement anormal » d’avoir une enveloppe moins gonflée que l’année dernière (+ 3,4 %), alors que les résultats 2012 de Total seront « au moins au même niveau qu’en 2011, aux alentours de 12 milliards d’euros ». Autre point d’achoppement : l’accord mixe les augmentations générales et individuelles. Les premières seront de 2,4 % pour les ouvriers, de 2 % pour les Etam et de 1,6 % pour les ingénieurs et cadres. Le différentiel étant affecté aux augmentations individuelles, « qui ne profiteront pas à tout le monde », commente la CGT.

Si la CGC estime, pour sa part, avoir obtenu des avancées, « nous avons surtout bien senti que la direction n’irait pas au-delà de 3 %, avance Khalid Benhammou, coordinateur syndical CFE-CGC groupe. Ce n’est pas exceptionnel, mais nous ne sommes pas si mal lotis et, faute d’accord, comme cela s’était produit en 2010, l’entreprise aurait appliqué de manière unilatérale une augmentation générale de 1,3 % ». Seulement.

Auteur

  • HÉLÈNE TRUFFAUT