L’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) assure que 135 millions d’euros seront investis pour moderniser ses plateaux techniques. C’est le cœur du plan de refondation présenté le 15 novembre par Yves Barou, président de l’Afpa. D’où proviennent-ils ? Pour l’heure, l’Afpa ne détaille pas le financement, annonçant tout à la fois une recapitalisation par l’État et des économies internes.
La restauration des plateaux techniques et de l’offre pédagogique sera l’une des clés pour assurer à l’association « une forte croissance » et « un retour à l’équilibre en 2015 ». En l’occurrence, l’Afpa affiche de grandes ambitions. Elle se voit devenir « l’opérateur de formation de référence pour les PSE, les restructurations et les GPEC, ainsi que pour l’accompagnement des salariés, tout particulièrement auprès des 500 plus grandes entreprises ». L’objectif en ce domaine est « de passer de 157 millions d’euros de chiffre d’affaires (estimé 2012) à 253 millions en 2017, soit + 38 % en six ans ». Elle veut également « doubler sa part de marché sur l’alternance (contrats de professionnalisation et d’apprentissage) d’ici à l’horizon 2017 ». Enfin, L’association entend « accueillir 20 % de CIF en plus, et s’inscrire dans la perspective du compte individuel ».
Dix chantiers prioritaires de refondation traduiront ces objectifs : de « restaurer l’activité avec les conseils régionaux » à « alléger les structures et adapter les effectifs en fonction de l’activité ». Enfin, affirmant haut et fort des ambitions de “tête pensante” de la formation professionnelle, l’Afpa entend aussi « proposer des mécanismes de régulation du système de formation professionnelle ». Lesquels ? Comment ? Pour l’instant, pas de réponse.
