Soumis depuis dix ans à l’obligation de reporting de la loi NRE, le groupe bancaire a terminé son rapport RSE début mai, juste avant la sortie du décret qui impose de nouvelles conditions de reporting annuel extra-financier (lire Entreprise et Carrières n° 1094).

« Le projet de décret ayant circulé, explique Laurence Pessez, directrice RSE de la BNP, nous avons déjà tenu compte de certaines des nouvelles exigences en matière d’indicateurs sociétaux et sociaux. » Symbole fort de sa volonté d’agir en matière de diversité et d’égalité professionnelle, la banque a choisi une femme, Marie-Claire Capobianco, pour diriger les 32000 collaborateurs des 2600 agences du réseau bancaire en France. « Le pari d’avoir 20 % de femmes dans le senior management, soit 440 femmes parmi les 2200 cadres dirigeants, devrait être tenu d’ici à fin 2012 », précise-t-elle. Le conseil d’administration de BNP compte déjà 35 % de femmes. Et les salariés étrangers représentent 24 % du top management.

En matière de dialogue social, la banque s’enorgueillit d’avoir signé 73 accords en 2011, notamment sur la diversité, l’épargne salariale, l’insertion du personnel handicapé ou la formation. L’effort de formation est important : en France, le taux atteint 32 heures par collaborateur en 2011. « Nous avons aussi utilisé l’e-learning, notamment pour les formations sur notre politique antiblanchiment ou la mise en conformité avec les nouvelles règles financières », ajoute Laurence Pessez.