Le distributeur pharmaceutique et automobile a annoncé le 26 avril le déploiement d’une assurance santé pour ses 8 000 collaborateurs dans 34 pays d’Afrique.
CFAO, distributeur pharmaceutique et automobile, vient de mettre en place une assurance santé pour ses 8 000 salariés africains et leurs familles. Elle permet de rembourser 75 % des frais réels de santé et 100 % des dépenses pour certaines pathologies graves (sida, paludisme, etc.). « Elle est déployée depuis le 1er janvier sur tous nos sites. Seuls deux pays où il y avait des assurances préexistantes devront attendre juillet du fait de la renégociation des contrats, indique Alain Luchez, DRH groupe. Cette nouvelle assurance, qu’on a voulu d’un niveau élevé, améliore la situation de 80 % de nos salariés. Avec les ayants droit, elle permet de couvrir près de 40 000 personnes. »
Cette couverture a été négociée avec des réseaux d’assureurs internationaux par deux courtiers : Gras Savoye dans les pays d’Afrique francophone et Aon Hewitt pour les anglophones. Le groupe a choisi d’accorder le bénéfice de cette assurance santé à tous, qu’ils soient cadres ou non-cadres : « Nous n’avons pas fait la distinction car se soigner reste un grave problème dans ces pays où il n’y a pas encore de système de sécurité sociale, hormis l’exception algérienne », ajoute-t-il. Le groupe prend généralement en charge la totalité du coût de l’assurance. « Sur certains sites où préexistait un contrat, les salariés continuent néanmoins d’en financer une petite partie », précise Alain Luchez.
Cette nouvelle couverture santé permet l’avance des frais. « Les personnels et leurs familles peuvent en bénéficier dans les établissements ou auprès des médecins agréés, indique Laurence Tovi, directrice RSE du groupe. Cela permet aussi d’assurer à nos salariés une bonne qualité des soins en les orientant vers des sites choisis. »
« Il est aussi dans notre intérêt d’avoir des salariés en bonne santé, ajoute Alain Luchez. En Afrique, l’accès aux soins s’améliore régulièrement. Les frais de santé augmentent de 11 % chaque année, soit deux fois plus vite que le PIB. Mais les niveaux de dépenses restent très en deçà de ceux des pays européens, avec un rapport de 1 à 100 », conclut-il.
