Emploi sous condition de distance à Network Rail
Network Rail, société qui gère des infrastructures ferroviaires britanniques, est sous le feu des critiques depuis le 17 février. Le syndicat de la branche TSSA, furieux, a en effet dévoilé dans de nombreux médias la politique mise en place par l’entreprise autour du déménagement de son siège social londonien d’Euston, vers un nouveau complexe de 3 000 postes à Milton Keynes, petite ville située à 80 km au nord-ouest de la capitale. Le nouveau siège ouvrira en juin et la direction prévient les salariés qu’ils risquent un licenciement s’ils résident à plus de 75 minutes de leur lieu de travail, pour les employés, et à plus de 90 minutes pour les cadres.
« 850 personnes qui travaillaient à Euston en habitant le Kent, le Surrey, le Sussex ou Hampshire, au sud de Londres, seraient affectées par cette décision », analyse le TSSA, qui n’exclut pas une action en justice. « Nous travaillons avec chaque personne individuellement pour encourager un déménagement ou trouver une solution temporaire », a répondu la direction.
La hausse des salaires n’est plus taboue
La ministre allemande du Travail, Ursula von der Leyen, s’est prononcée pour une hausse sensible des salaires dans son pays, dans un entretien au journal dominical Bild am Sonntag, le 12 février. Quelques semaines plus tôt, le syndicat IGMetall avait annoncé une revendication de hausse de 6,5 % au démarrage des négociations dans la métallurgie, qui donnent souvent le la dans le pays. La compétitivité allemande s’est construite ces dernières années notamment sur une forte rigueur salariale.