Pékin s’attaque aux salaires impayés avant le nouvel an chinois, le 23 janvier. Selon le très officiel Global Times, 9 ministères imposent aux gouvernement locaux de régler désormais les affaires de salaires impayés en moins de sept jours si elles concernent plus de 10 personnes. À l’occasion du nouvel an, de nombreux travailleurs traversent le pays pour passer en famille quelques semaines, pour beaucoup le seul moment où ils retrouvent leurs proches. C’est une fête coûteuse pour les bas salaires. Selon les statistiques du syndicat unique chinois, 7,1 % des travailleurs migrants ont subi des retards de paiement, en moyenne de 1538 yuans (191 euros), soit 1,5 fois le salaire moyen.
6 décembre, Global Times, quotidien appartenant au PC chinois. Diffusion : plus d’un million.
Le South China Morning Post (SCMP), quotidien hongkongais souvent critique envers Pékin, recence les grèves et les manifestations qui se sont succédé ces derniers temps dans les usines chinoises. Beaucoup d’entre elles appartiennent à des capitaux étrangers, comme celle du Coréen LG à Nankin, ou encore celle de l’équipementier automobile japonais Ahresty Precision Die Mold : l’année dernière, les employés n’ont touché qu’un bonus d’1,5 mois de salaire contre 2 l’an dernier, à cause du tsunami au Japon… Le pouvoir semble en tout cas plus concerné par les requêtes des ouvriers d’entreprises étrangères, selon le SCMP.
31 décembre, South China Morning Post, quotidien. Diffusion : 100 000.
