E & C : À qui ont profité les 1 000 DIF portables financés par votre Opca en 2011 ?
T. D. : Pour 83 % d’entre eux, à des demandeurs d’emploi ! Uniformation, Opca des entreprises de l’économie sociale et solidaire*, confirme ainsi son rôle d’accompagnement en matière de retour à l’emploi : ces financements s’inscrivent en effet dans le cadre du Projet personnalisé d’accès à l’emploi du demandeur, mis en œuvre avec le référent Pôle emploi chargé de son accompagnement.
Rappelons que, grâce à la portabilité, créée par la loi du 24 novembre 2009, le salarié peut utiliser son solde d’heures DIF acquises, après la rupture du contrat de travail – sauf en cas de licenciement pour faute lourde – pendant son préavis ; au cours d’une période de chômage, après avis de son référent Pôle emploi ; ou chez un nouvel employeur, dans les deux ans suivant l’embauche. Les bénéficiaires de ces DIF proviennent essentiellement de l’animation (25 %), de l’aide à domicile (22 %) et de la mutualité (10 %).
E & C : À quoi se sont-ils formés ?
T. D. : À l’actualisation de compétences métiers – comptabilité, droit, langues, etc. – par l’obtention d’une attestation de stage pour 37 % d’entre eux. Mais 30 % ont visé un diplôme ou un titre homologué – CAP, master, etc. – dans le cadre d’un développement de compétences ou d’un changement d’activité professionnelle. En moyenne, le financement demandé est de 670 euros, soit 73 h de crédit d’heures.
E & C : À quoi attribuez vous ce décollage ?
T. D. : Au fait que le circuit de prise en charge a été facilité au maximum. Un seul formulaire est à remplir, et il est accessible en ligne sur <
* 44 000 entreprises adhérentes, associations, coopératives et mutuelles ; 630 000 salariés.