L’Union des industries chimiques a suspendu la négociation sur la pénibilité dans la branche, en raison d’un désaccord avec les organisations syndicales sur le volet réparation de la pénibilité. « Nous le regrettons, car le sujet nous tient à cœur et parce que nous avons réalisé depuis un an un travail considérable d’enquête auprès des entreprises du secteur pour aboutir à un projet d’accord large et ambitieux », déclare le directeur des affaires sociales de l’UIC.

« Néanmoins, nous refusons de négocier sur des mesures de compensations et de départs anticipés, en contradiction avec notre accord seniors et qui doivent être traitées au niveau des entreprises », ajoute-t-il. Or les 5 organisations syndicales continuent à réclamer des mesures de réparation au niveau de la branche : « Nous demandons une cessation anticipée pour les salariés qui ont travaillé en situation de pénibilité, notamment ceux postés, dont l’espérance de vie est réduite », explique Carlos Moreira, secrétaire CGT de la branche.

Ce type de compensation existe dans la branche des industries pétrolières (lire l’article p. 12) et dans plusieurs entreprises de la branche chimie. Les partenaires sociaux espèrent surmonter cette crise et reprendre le dialogue.