Mesure surprise annoncée à l’occasion de la présentation du projet de loi sur le financement de la sécurité sociale (PLFSS) : une baisse du montant des indemnités journalières à partir du 1er janvier 2012. Pour économiser 220 millions d’euros, elles seraient calculées non plus sur le salaire brut mais sur le net.? En cas d’arrêt maladie, la sécurité sociale verserait 60 % du salaire net (contre 50 % du brut aujourd’hui). Pour les accidents du travail, les arrêts inférieurs à 29 jours seraient indemnisés à hauteur de 80 % du net (contre 60 % du brut aujourd’hui), ceux supérieurs à 29 jours à hauteur de 100 % du net (contre 80 % du brut actuellement). Enfin, pour la maternité, l’indemnisation serait de 100 % du salaire net (contre 100 % du brut aujourd’hui).
Plus les femmes travaillent, plus elles font des enfants, démontre une étude de l’Ined publiée le 22 septembre sur la fécondité dans les pays de l’OCDE. Le constat n’est pas nouveau, mais l’étude propose une explication. Jusqu’à un certain stade du développement économique, le taux d’emploi des femmes augmente de pair avec une baisse de la fécondité. « Mais arrive un moment où, si la femme travaille, le revenu additionnel qu’elle apporte au ménage sécurise sa situation économique et rend le surcoût lié à l’arrivée d’un enfant supplémentaire supportable […]. » Cette possibilité pour les femmes de ne pas arbitrer entre famille et travail dépend notamment de la politique familiale du pays, mais aussi des « attitudes concernant les enfants, la famille et les relations entre les hommes et les femmes ».
L’Association française des managers de la diversité (AFMD) et la Fondation agir contre l’exclusion (Face) ont publié le 22 septembre un guide pour accompagner les entreprises dans leurs démarches en vue d’obtenir le label Diversité, mais aussi pour conserver le label une fois qu’elles l’ont obtenu. Le guide doit être disponible à partir du 26 septembre sur le site de l’AFMD <
Interrogés le 20 septembre par référendum, les salariés de Constelllium du site de Ham (Somme) ont voté pour la négociation du plan social et rejeté l’option consistant à demander l’annulation du PSE en justice. Cette possibilité n’a recueilli que 65 votes favorables, tandis que 86 personnes ont choisi la négociation. Le 16 septembre, plusieurs dirigeants avaient été retenus par des salariés en colère. Ils s’étaient enfuis la nuit suivante avec l’aide de la gendarmerie en passant par une ouverture dans un grillage. Le PSE prévoit 127 suppressions de postes sur 200.
Le groupe de protection sociale Apicil vient de présenter un livre blanc intitulé “La santé au travail, approche économique du bien-être”. Fruit de l’expertise du groupe et des réflexions menées depuis deux ans avec des DRH et des chefs d’entreprise, l’ouvrage insiste sur la nécessité d’adopter des politiques de prévention, source de performance économique. Indicateurs, études et témoignages d’entreprise appuient la démonstration.
