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REXEL PROPOSE UNE COUVERTURE SOCIALE INTERNATIONALE

Pratiques | publié le : 17.05.2011 | LYDIE COLDERS

Depuis juillet 2010, le distributeur de matériel électrique Rexel propose une couverture sociale commune à ses filiales internationales en matière d’accidents du travail. Un contrat qui bénéficie aujourd’hui à 5000 salariés dans 11 pays.

Garantir un minimum de compensation en cas de maladie professionnelle ou d’accidents du travail aux salariés en activité à l’international : tel est l’objectif du programme que Rexel, distributeur mondial de matériel électrique, a mis en place depuis juillet 2010.

Dans ce groupe, dont la croissance s’appuie sur le rachat d’entreprises à l’étranger (130 sociétés et 23 000 salariés à l’international), les standards en matière de protection sociale étaient loin d’être homogènes : « Dans nos baromètres sociaux, nous avons constaté de fortes disparités selon l’historique des sociétés rachetées ou la législation du pays. Au Royaume-Uni, par exemple, une de nos filiales n’avait aucune protection sociale en matière d’accidents du travail, non obligatoire dans ce pays », explique Jean-Dominique Perret, DRH du groupe Rexel.

En 2010, sur la décision du comité exécutif, le groupe a donc signé avec l’assureur Chartis un contrat permettant de garantir, en cas de maladie professionnelle ou d’accidents du travail, une prime standard étudiée avec les patrons des filiales et les DRH des pays concernés.

15 euros par an et par salarié

La couverture, financée par chaque filiale à hauteur de 15 euros par an et par salarié, est néanmoins restrictive : le contrat d’assurance prévoit le versement d’une indemnité (un à deux ans de salaire) pour le salarié et sa famille, en cas de décès ou d’invalidité permanente (supérieure à 50 %) due à un accident du travail ou à une maladie professionnelle reconnue sur le plan médical.

Pour Rexel néanmoins, pas question d’imposer ce dispositif : « Nous préférons le proposer et sensibiliser notre management. C’est un moyen de faire prendre conscience aux directeurs de filiale des initiatives possibles en matière de responsabilité sociale », affirme Jean-Dominique Perret.

Bilan : 11 pays (sur 36 où l’entreprise est implantée) ont adopté à ce jour ce contrat, au Royaume-Uni, au Chili, mais aussi dans les pays de l’Est (Russie, Pologne, Slovénie…). Soit 5 000 salariés couverts. Ce contrat est en outre désormais systématiquement proposé pour tout nouveau rachat d’entreprise.

Auteur

  • LYDIE COLDERS